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L'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec - Université Laval : un leader mondial en santé cardiorespiratoire

Mercredi, 9 novembre 2016
L'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec - Université Laval : un leader mondial en santé cardiorespiratoire

En marge de la Journée mondiale de la MPOC et novembre étant le mois national du poumon, l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval (l’Institut) offre aujourd’hui plusieurs conférences axées sur la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Ces conférences s’adressent aux patients aux prises avec cette maladie, assistés des professionnels de la santé respiratoire de l’Institut. Les médias présents ont pu s’entretenir avec des patients et des professionnels.

« Cet événement vise à partager les plus récentes informations en matière de traitement de la MPOC et à sensibiliser la population à cette maladie. Il s’agit d’une occasion unique d’échanger sur les nouvelles pratiques médicales et de faire connaître notre expertise en traitement pulmonaire », a expliqué le Dr François Maltais, pneumologue et chef du Service de pneumologie au Département multidisciplinaire de pneumologie et chirurgie thoracique.

L'Institut : un leader mondial
L'Institut est un leader mondial en médecine cardiorespiratoire. Désigné officiellement « Centre de référence en cancer du poumon » et « Centre affilié en cancer de l’oesophage », il collabore avec plusieurs partenariats canadiens à différentes études visant à détecter précocement le cancer du poumon.

Augmentation des maladies respiratoires sévères
Un poumon effectue quotidiennement 17 000 respirations. Plus de trois millions de Canadiens présentent une maladie respiratoire grave telle que l’asthme, une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) comme la bronchite chronique et l’emphysème, le cancer du poumon, la tuberculose et la fibrose kystique. Au Canada, plus de 750 000 personnes souffrent d’une MPOC, c’est la quatrième cause de décès. Au Québec, ce nombre atteint 386 000 personnes. Une personne décède d’une MPOC toutes les heures, soit le tiers de l’ensemble des personnes qui meurent d’une maladie pulmonaire au pays. C’est au Québec et dans les provinces de l’Atlantique que le taux de mortalité attribuable à une MPOC est le plus élevé. Le tabagisme est la principale cause de ces maladies, avec 90 % des cas. De 15 à 25 % des fumeurs développeront une MPOC.

L’Institut : toujours à l’avant-garde
Depuis 2013, l'Institut possède son propre laboratoire de pathologie moléculaire. Les thérapies ciblées dans le traitement du cancer du poumon est une véritable révolution. En effet, le cancer dupoumon est de loin la première cause de mortalité par cancer, autant chez l’homme que chez la femme. En 2013, environ 7 800 Québécois auront reçu un diagnostic de cancer du poumon et 6 300 en seront décédés. Au Canada, 25 500 Canadiens recevront un diagnostic de cancer du poumon et 20 200 en mourront en cours d’année. Le traitement du cancer du poumon de stade avancé est en train de vivre une véritable révolution avec l’arrivée des thérapies ciblées. Contrairement à la chimiothérapie conventionnelle, moins spécifique et avec davantage d’effets secondaires toxiques, ces nouvelles thérapies prennent pour cible des protéines précises sur les cellules cancéreuses et permettent de personnaliser le traitement offert aux patients souffrant d’un cancer du poumon de stade avancé avec moins d’effets secondaires.

Afin de conserver son leadership, l'Institut n'hésite pas à organiser des conférences scientifiques, notamment le congrès annuel de chirurgie thoracique de Québec. En juillet 2016, l’Institut a reçu une délégation de plus de 80 chirurgiens provenant d’Amérique du Sud et des États-Unis. « L’intérêt de ces chirurgiens témoigne de notre renommée internationale et affirme notre leadership dans nos domaines d’expertise. L’Institut se distingue par ses activités d’enseignement ainsi que par le partage des connaissances et le transfert du savoir », a indiqué le Dr Simon Martel, pneumologue et chef du Département multidisciplinaire de pneumologie et de chirurgie thoracique de l’Institut. Lors de ce congrès, les participants ont la chance d’échanger sur les nouvelles pratiques médicales minimalement invasives en chirurgie du poumon et de l’oesophage, dont des interventions par thoracoscopie, technique novatrice pour la détection et le traitement du cancer du poumon.


Cancer du poumon
Le cancer du poumon est une maladie causée par le développement désordonné de cellules anormales dans les poumons. Ces cellules anormales, dites cancéreuses, n’accomplissent plus les fonctions de cellules normales. Les hommes du Québec affichaient le plus haut taux d’incidence du cancer du poumon au Canada en 2006, avec un taux de 95,3 pour 100 000 habitants. La moyenne canadienne se situe à 69,6 pour 100 000 habitants. Les femmes du Québec se situaient au milieu du classement quant à l’incidence du cancer du poumon parmi les provinces canadiennes en 2006, avec un taux de 57,8 pour 100 000 habitants. La moyenne canadienne se situe à 50,3 pour 100 000 habitants. Le tabac est le plus grand responsable de cette maladie. La fumée du tabac, spécialement la fumée de cigarette, est reconnue comme étant la cause principale du cancer du poumon. L’inhalation de la fumée secondaire présente également un risque de cancer chez les non-fumeurs en raison de ses agents cancérigènes. Le cancer du poumon, responsable d’un décès par cancer sur trois sur le territoire de l’IUCPQ-UL, amène annuellement près de 1 000 usagers à consulter les services d’investigation de l'Institut. La clinique ambulatoire d’oncologie compte en tout temps entre 600 et 700 usagers inscrits et procède à 2 400 sessions de chimiothérapie à chaque année. L’équipe de chirurgie thoracique procède, quant à elle, à au-delà de 600 interventions annuellement.

Autres statistiques portant sur le cancer du poumon au Canada

  • Plus de 26 000 nouveaux cas sont décelés annuellement ;
  • 21 000 décès annuellement (près du tiers des décès dû au cancer) ;
  • Le cancer du poumon fait des ravages plus que les trois autres cancers les plus mortels et les plus fréquents réunis, soit : les cancers colorectaux, du sein et du pancréas.

Au Québec :

  • 23 nouveaux cas de cancer du poumon diagnostiqués chaque jour ;
  • 18 décès attribuable au cancer du poumon chaque jour.