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Projet de loi no 10 – L’IUCPQ est encouragé par l’accueil favorable du ministre de la santé à l’égard de sa demande

Mardi, 28 octobre 2014
L’IUCPQ est encouragé par l’accueil favorable du ministre de la santé à l’égard de sa demande

Québec, le 27 octobre 2014, 17 h 30 - L’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), leader québécois en cardiologie, en pneumologie et en obésité, désire commenter la présentation de son mémoire à la Commission de la santé et des services sociaux, terminée il y a moins d’une heure.

Un accueil favorable du ministre

« Nous sommes encouragés par l’écoute et les propos tenus par le ministre Gaétan Barette. Il a semblé comprendre notre demande, de même que les motivations légitimes qui la supportent », d’affirmer la présidente du conseil d’administration, Madame Madeleine Nadeau. « Nous serons totalement rassurés quand le projet de loi sera amendé et sanctionné afin que l’IUCPQ maintienne sa gouverne autonome et sa vocation suprarégionale », a-t-elle poursuivi.

Les arguments présentés en Commission

L’Institut a d’abord rappelé qu’il partageait les objectifs recherchés par ce projet de loi, soit de favoriser l’accès aux services, de contribuer à l’amélioration de la qualité et sécurité des soins, et d'accroître l’efficience et l’efficacité du réseau. Cependant, il diverge quant aux solutions mur à mur proposées par l’actuel projet de loi, notamment en intégrant l’IUCPQ dans un CISSS. « Ce qui nous questionne d’autant plus, c’est que l’IUCPQ rencontre déjà ces objectifs. L’Institut est un modèle de performance. Alors, pourquoi changer une formule gagnante en santé? », a questionné Mme Nadeau, lors la présentation du mémoire.

La requête de l’IUCPQ est essentielle et d'autant plus fondée que sa fusion avec un CISSS n'apporterait aucune plus-value, bien au contraire : « Dans sa forme actuelle, le projet de loi ferait régresser, mourir à petit feu l’expertise unique développée par l’IUCPQ au niveau des maladies chroniques sociétales, que sont les maladies cardiovasculaires, respiratoires et reliées à l’obésité », d’ajouter le Dr Robert De Larochellière, chef du département multidisciplinaire de cardiologie.

L’économie de la région de Québec serait touchée

La gouverne autonome d’un institut universitaire, c’est ce qui permet d’offrir les meilleurs soins spécialisés, d’attirer les meilleurs spécialistes et chercheurs, d’attirer les investisseurs, de favoriser les découvertes et les innovations, d’apporter un rayonnement de même qu’une crédibilité internationale et, qui permet le transfert des connaissances vers les soins. Sans cette autonomie, l’Institut ne pourrait pas jouer son rôle moteur au niveau de l’économie régionale. Juste en 2013-2014, ce sont plus de 33 millions de dollars que le Centre de recherche a généré au sein de la région de Québec.

Le déséquilibre fondamental créé par le projet de loi entre la région de Montréal et de Québec aurait de sérieux impacts sur le développement des activités universitaires de l'IUCPQ et de la région. « Il faut rappeler qu'il n'y aurait plus que 28 établissements de santé au Québec, donc 28 PDG. De ce nombre, 9 PDG seraient de la région de Montréal, alors que pour la grande région de Québec, il n'y en aurait qu'un seul, n’ayant qu'un établissement pour toute la région. En plus, il n'y aurait aucun PDG d’établissement universitaire, puisqu’aucun établissement de ce type n'est reconnu comme tel dans le projet de loi. Les chiffres parlent d'eux-mêmes.», d’expliquer, au surplus, Mme Nadeau.

Une expertise unique

Saviez-vous que l’IUCPQ est :

  • le centre ayant le plus important volume clinique de cardiologie tertiaire au Québec
  • le seul institut universitaire de pneumologie du Québec
  • le centre d'excellence en chirurgie bariatrique du Québec
  • le seul centre « coeur-poumons-obésité » au Canada

À tout cela, il faut ajouter que l'IUCPQ possède un centre de recherche, le seul au Canada et l’un des rares au monde, à effectuer des recherches fondamentales et cliniques intégrées aux trois domaines d’expertise cliniques de l'Institut, qui s'attaquent aux maladies chroniques sociétales. Ce sont ces mêmes recherches qui permettent des avancées technologiques directement applicables aux soins des patients, l’idée étant de toujours améliorer la qualité de nos soins.